Il est difficile de résumer deux semaines extraordinaires dans le plus petit État de l’Inde !
Niché au pied de l’Himalaya, le Sikkim n’a rien de facile, les routes sont sinueuses, la végétation reprend ses droits à une vitesse hallucinante, le taux d’humidité est élevé et les travaux sont fréquents sur la route ! Les temps de trajet indiqués ne sont jamais ceux réalisés, les nuages et la brune omniprésente rendent les photos bien étranges et vous devrez vous assurer que le piment est à part dans chacun de vos plats. Ceci dans le but de garder un certain contrôle sur votre système digestif !
Mais sans s’en rendre compte, nous nous sommes adaptés à une vitesse fulgurante car l’émerveillement était présent à chaque seconde. Les rencontres ont été d’une grande simplicité et d’une authenticité exemplaire.
Nous avons ouvert notre cœur à l’imprévu et il a été rempli de joie, de moments précieux et suspendus tout en se demandant à chaque instant si tout cela était bien réel. Nous n’avons pas eu à faire grand-chose si ce n’est « être présent » , laisser de côté nos préoccupations, nos vies mondaines et nos exigences européennes pour se laisser aller à la vie sikkimese.
Nous avons commencé par Kalimpong qui nous a étonné par son immense marché, la ville fourmille au gré des négociations et des nombreux monastères.
Vous y trouverez le Shedra, l’une des universités bouddhiques les plus importantes où les khenpo sortent de 10 ans d’études philosophiques. Vous pouvez visiter la maison du Karmapa où règne une énergie forte et spéciale, on vous offrira un thé dans le jardin aux milles fleurs sous un arbre très particulier.
Il est difficile de résumer deux semaines extraordinaires dans le plus petit État de l’Inde !
Niché au pied de l’Himalaya, le Sikkim n’a rien de facile, les routes sont sinueuses, la végétation reprend ses droits à une vitesse hallucinante, le taux d’humidité est élevé et les travaux sont fréquents sur la route ! Les temps de trajet indiqués ne sont jamais ceux réalisés, les nuages et la brune omniprésente rendent les photos bien étranges et vous devrez vous assurer que le piment est à part dans chacun de vos plats. Ceci dans le but de garder un certain contrôle sur votre système digestif !
Mais sans s’en rendre compte, nous nous sommes adaptés à une vitesse fulgurante car l’émerveillement était présent à chaque seconde. Les rencontres ont été d’une grande simplicité et d’une authenticité exemplaire.
Nous avons ouvert notre cœur à l’imprévu et il a été rempli de joie, de moments précieux et suspendus tout en se demandant à chaque instant si tout cela était bien réel. Nous n’avons pas eu à faire grand-chose si ce n’est « être présent » , laisser de côté nos préoccupations, nos vies mondaines et nos exigences européennes pour se laisser aller à la vie sikkimese.
Nous avons commencé par Kalimpong qui nous a étonné par son immense marché, la ville fourmille au gré des négociations et des nombreux monastères.
Vous y trouverez le Shedra, l’une des universités bouddhiques les plus importantes où les khenpo sortent de 10 ans d’études philosophiques. Vous pouvez visiter la maison du Karmapa où règne une énergie forte et spéciale, on vous offrira un thé dans le jardin aux milles fleurs sous un arbre très particulier.
C’est ici au cœur d’une forêt luxuriante qu’un projet très ambitieux à vue le jour, celui d’une grande université moderne à plusieurs pôles à l’image de celle de Varanasi, un article lui sera consacré pour vous présenter l’association et le lieu.
Dans une fluidité immense, les portes se sont ouvertes avec un accueil chaleureux, des gens disponibles à recevoir et une ouverture du cœur sans égal.
Après avoir déambulé le long de l’artère principale de cette bourgade, nous avons pris la direction du Sikkim car Kalimpong ne fait pas partie de ce petit territoire mais bien du Bengale.
Sur la route, les vallées se succèdent, les forêts s’étalent à perte de vue, des rivières gigantesques serpentent et creusent la terre tandis que l’homme tente de gagner du terrain dans ce chaos où la nature reprend constamment ses droits.
Ici, le lien humain est fort et la spiritualité est immense, notre voyage sera marqué par notre rencontre avec Nedo Kuchung Rinpoche et son monastère, avec la visite de l’université de Nalanda et du Rumtek, avec les enfants et leurs sourires, les pujas où nous serons accueillis à bras ouverts et les méditations dans les grottes où a séjourné Padmasambhava.
Mais le moment le plus suspendu se trouvera au Nord-ouest du Sikkim près de Tashiding où nous séjournerons chez Sanu. Un lodge d’une simplicité remarquable, sans accès à la route mais avec une vue splendide sur l’Himalaya. Nous dégusterons des plats faits avec les produits du jardin, des spécialités locales et la fameuse bière à base de millet.
La beauté de ce moment réside chez notre hôte, elle a su nous émerveiller avec une qualité de présence d’une grande rareté, tel un enseignement, sa maison fut un véritable refuge.
Nous avons gouté à la paix de l’âme dans cette région reculée et nous sommes partie chargé d’un bijou très précieux, logé au creux du cœur. C’est ici que la magie du voyage opère d’elle-même et nourrit l’être de façon indélébile.
Le nord-ouest du Sikkim est isolé, c’est le berceau de la culture sikkimese, de la politique d’un roi qui a su être bon avec son peuple et d’une philosophie qui rythme encore le cœur des Hommes.
Nous comprendrons pourquoi le Sikkim porta le nom de terre cachée, terre pure.
Nous finissons notre circuit à Darjeeling pour découvrir un autre côté de l’histoire, pour déguster du thé et visiter les terrasses verdoyantes. Nous plongeons de nouveau dans l’univers des marchés immenses et de la vie bengali.
Rima
