De cet exercice découle une véritable connaissance de soi. L’exploration intérieure ouvre la voie au changement : c’est en partant de ce que nous sommes réellement que nous pouvons entreprendre le formidable voyage de la transformation intérieure. Nous sommes le point de départ de cette aventure personnelle et unique, que personne d’autre ne peut vivre à notre place.
Cette pratique est une manière de dire « oui » à soi-même, de se choisir avec amour, de se regarder avec bienveillance et de reconnaître que la personne que nous sommes.
Chaque instant est une occasion d’explorer le processus intérieur qui nous habite tous, sans exception.
Il est intimement lié à la respiration, qui nous relie, elle, à la vie. L’observation du souffle permet d’ancrer la pensée, de focaliser l’esprit sur un point tout en stabilisant les émotions. En engageant à la fois l’esprit et le corps dans cet exercice, il devient plus aisé de voir et de reconnaître ce qui est, à travers le ressenti.
On entre progressivement dans sa demeure intérieure, où un véritable état des lieux devient possible.
Voir, observer, reconnaître, c’est l’étape la plus cruciale, car dès lors, nous devenons conscients de ce qui se joue en nous. Être conscient, c’est être dans le réel : se rappeler ce qui nous habite, ce qui nous compose, ce qui nous conditionne, ce qui nous définit et décider de ce qui nous convient ou non.
Accorder du temps à cet espace permet l’émergence de qualités nouvelles et de clarté, ouvrant la voie à une vie plus harmonieuse, plus équilibrée, plus authentique avec laquelle nous serons davantage en accord. Nous ne sommes pas coupables de ce que nous sommes, mais bien responsables et cela nous offre l’opportunité d’être davantage acteurs de notre vie.

Accompagnatrice en montagne,
passionnée de voyage, de philosophie et de pratiques contemplatives, j’ai fondé la maison Umaylam pour proposer une autre manière de découvrir le monde et de l’habiter. Je conçois des itinéraires qui relient nature, culture et conscience, loin des circuits classiques.
Pour moi, randonner et voyager, c’est créer du lien avec les lieux, les peuples, mais aussi avec soi-même pour un tourisme sobre, conscient et respectueux du vivant.